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Visiter bien immobilier : 18 points à contrôler
Achat immobilier

Visiter bien immobilier : 18 points à contrôler

Visiter un bien immobilier sans checklist, c’est risquer de passer à côté d’éléments importants pour votre achat ou location. Immobilier France dévoile les 18 points importants à inspecter – de l’état des installations électriques aux nuisances sonores – pour éviter les mauvaises surprises. Découvrez notre guide expert avec les diagnostics incontournables et les astuces pros pour négocier en toute sérénité.

État général du bien

Une visite immobilière commence par l’examen des éléments porteurs : fondations, murs porteurs et charpente. Vérifiez l’alignement des portes/fenêtres et recherchez les fissures en escalier qui trahissent des mouvements de structure.

Pour détecter l’humidité, passez votre main sur les murs et observez les angles des plafonds. Un salpêtre blanchâtre ou des odeurs de moisi dans 20% des logements anciens signalent souvent des infiltrations cachées. L’expertise professionnelle devient indispensable en cas de doute sur ces vices cachés.

Installation électrique

Vérifiez la présence d’un disjoncteur différentiel 30mA et la date du dernier diagnostic électrique obligatoire. Les installations antérieures à 1991 nécessitent systématiquement une mise aux normes pour éviter les risques d’électrocution.

Les fusibles à cartouches et les fils en tissu révèlent une installation obsolète. Prévoyez 700 à 1200 €/m² pour un rewiring complet, éligible au PTZ 50% si combiné avec d’autres travaux énergétiques.

Plomberie

Testez simultanément robinets et chasse d’eau pour vérifier la pression constante. Une baisse soudaine de débit peut révéler des obstructions dans les canalisations ou un problème de réseau principal.

Inspectez visuellement les tuyauteries apparentes sous éviers et lavabos. Des traces vert-de-gris sur les joints en laiton ou des auréoles persistantes indiquent souvent une corrosion active nécessitant des réparations urgentes.

Chauffage et isolation

Examinez l’étiquette DPE pour identifier les déperditions énergétiques. Une chaudière de plus de 15 ans entraîne en moyenne 30% de surconsommation par rapport aux modèles récents – vérifiez son état et son entretien annuel.

Localisez les ponts thermiques avec un test simple : passez la main le long des menuires et plinthes. Une isolation défectueuse en toiture peut représenter jusqu’à 25% des pertes de chaleur selon l’ADEME.

Ventilation

Testez le débit d’extraction avec une feuille de papier toilette devant les bouches de VMC – une bonne aspiration la maintient collée. Un système défaillant explique 70% des problèmes d’humidité dans les logements construits avant 2010.

Inspectez les entrées d’air dans les pièces de vie et nettoyez les filtres encrassés. Pour les VMC double flux, prévoyez un entretien professionnel tous les 3 ans selon les préconisations de l’ADEME.

Testez l’étanchéité des fenêtres avec une bougie allumée – une flamme vacillante révèle des courants d’air. Les joints périphériques souples et l’absence de ponts thermiques sur les cadres garantissent une isolation optimale, surtout avec du double vitrage récent.

Vérifiez le nombre de points de verrouillage et la certification A2P des serrures. Des menuiseries de moins de 10 ans doivent répondre à la norme RC2 pour assurer une résistance minimale de 5 minutes contre l’effraction.

Exposition et luminosité

Programmez votre visite à différents moments de la journée pour évaluer l’ensoleillement réel. Une orientation optimise la lumière matinale, idéale pour les chambres, tandis qu’un living exposé sud-ouest capte les derniers rayons du soir.

Dans les pièces sombres, privilégiez les cloisons vitrées et les couleurs claires au sol. Des solutions comme les puits de lumière ou les vérandas intérieures peuvent augmenter de 40% la luminosité naturelle sans travaux lourds.

Agencement et superficie

Évaluez la praticité des circulations et l’ergonomie des pièces principales. Pour les familles, l’espace entre cuisine et séjour doit permettre une supervision facile des enfants, tandis que les célibataires privilégieront les espaces modulables.

Exigez systématiquement le diagnostic loi Carrez et comparez-le au plan cadastral. Une différence de 5% entre surface annoncée et réelle permet une négociation du prix, comme le précise notre guide de vérification.

Parties communes

Inspectez les ascenseurs, halls et espaces verts pour détecter d’éventuels travaux à prévoir. La loi ELAN élargit depuis 2018 la définition des parties communes incluant désormais les gaines techniques et locaux poubelles.

Demandez les procès-verbaux des trois dernières assemblées générales pour analyser l’évolution des charges. Une augmentation supérieure à 4% annuel justifie une vérification approfondie des comptes de la copropriété.

Environnement

Cartographiez les services importants dans un rayon de 500 m : écoles, transports, commerces. Un temps de trajet supérieur à 12 minutes pour les transports en commun impacte significativement la valeur locative du bien.

Analysez les nuisances potentielles en visitant à différentes heures. La présence de bars ou d’axes routiers majeurs à moins de 100 mètres peut nécessiter des travaux d’isolation phonique spécifiques.

Réponse :

Environnement

Cartographiez les services importants dans un rayon de 500 m : écoles, transports, commerces. Un temps de trajet supérieur à 12 minutes pour les transports en commun impacte significativement la valeur locative du bien.

Analysez les nuisances potentielles en visitant à différentes heures. La présence de bars ou d’axes routiers majeurs à moins de 100 mètres peut nécessiter des travaux d’isolation phonique spécifiques.

Diagnostics immobiliers

Exigez les 11 diagnostics réglementaires dont la validité varie : ERP (6 mois), DPE (10 ans), amiante (illimité si négatif). Un DPE classe G implique l’interdiction de location dès 2025 – vérifiez les travaux préconisés.

Lisez attentivement le rapport amiante pour les biens antérieurs à 1997. La présence de matériaux listés A nécessite un contrôle triennal même si leur état semble bon.

Diagnostics immobiliers

Vérifiez systématiquement la présence des diagnostics obligatoires comme le DPE, l’état des risques et le diagnostic plomb. Ces documents déterminent la performance énergétique et les risques sanitaires du logement.

Pour interpréter les résultats du DPE, concentrez-vous sur les recommandations de travaux. Un classement énergétique F ou G peut entraîner des restrictions de location et nécessiter des rénovations urgentes.

Taxes et charges

Comparez la taxe foncière avec les charges de copropriété des trois dernières années. Une augmentation anormale des charges courantes peut révéler des problèmes de gestion ou des travaux imprévus.

Vérifiez l’historique des dépenses via les comptes-rendus d’assemblée générale. Les copropriétés avec plus de 20% de charges impayées présentent un risque financier accru pour les acquéreurs.

Servitudes et urbanisme

Consultez le PLU en mairie ou sur le Géoportail de l’Urbanisme pour identifier les restrictions de construction. Ce document révèle les zones protégées et les hauteurs maximales autorisées pour les projets de rénovation.

Exigez l’acte de vente et le cadastre pour vérifier les droits de passage et limites de propriété. Une servitude non déclarée peut entraîner des conflits de voisinage coûteux après l’acquisition.

Performance énergétique

Analysez l’étiquette DPE pour identifier les postes de consommation majeurs. Un classement énergétique inférieur à D peut nécessiter des travaux de rénovation avant 2025 pour rester conforme à la réglementation.

Étudiez les aides disponibles comme MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ pour financer l’isolation ou le remplacement des menuiseries. Ces dispositifs couvrent jusqu’à 90% des coûts pour les ménages éligibles.

Performance énergétique

Analysez l’étiquette DPE pour identifier les postes de consommation majeurs. Un classement énergétique inférieur à D peut nécessiter des travaux de rénovation avant 2025 pour rester conforme à la réglementation.

Étudiez les aides disponibles comme MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ pour financer l’isolation ou le remplacement des menuiseries. Ces dispositifs couvrent jusqu’à 90% des coûts pour les ménages éligibles.

Diagnostic Technique Global

Le DTG évalue l’état structurel des immeubles collectifs en analysant fondations, toiture et équipements communs. Ce rapport identifie les travaux prioritaires à programmer sur 10 ans pour maintenir la valeur patrimoniale du bien.

L’interprétation des recommandations techniques nécessite une analyse coût/risque : sécurité et retour sur investissement progressif.

Comparatif

Priorisez les vérifications selon votre profil : les primo-accédants concentreront leurs efforts sur la structure et les diagnostics obligatoires, tandis que les investisseurs expérimentés négocieront sur les travaux énergétiques et la localisation.

Priorités d’inspection et impact financier selon le profil d’acheteur
Élément à vérifier Coût moyen des travaux Public cible prioritaire
Structure (fondations/toiture) 400-800 €/m² (rénovation lourde) Primo-accédants
Diagnostic Performance Énergétique (DPE classe F/G) Négociation moyenne de 5,6% du prix Investisseurs locatifs
Proximité transports en commun +10 à 15% de valeur immobilière Jeunes actifs urbains
Mise aux normes électriques 700-1200 €/m² (rénovation moyenne) Familles
Traitement humidité/fissures 25-50 €/m² (préparation des murs) Tous acquéreurs
Isolation thermique 160-1250 €/m² selon ampleur Propriétaires occupants

Pour optimiser votre stratégie d’achat, consultez notre analyse des tendances du marché 2025 qui impactent directement les critères de sélection et le pouvoir de négociation.

Structurer sa visite immobilière autour de l’état général, des installations techniques et de l’environnement évite les mauvaises surprises. Appliquez dès maintenant notre check-list pour négocier en connaissance de cause – chaque détail vérifié rapproche du logement idéal. Votre futur chez-vous mérite cette vigilance éclairée.